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Musique L'ombre de l'horloge Trigones Plus Groupe Musique Rock

L’OMBRE DE L’HORLOGE

Sortie : 2021
Label : MKS Production

Musique : Trigones Plus
Paroles : Cynthia Marufo

Dans ce premier album, ne soyez pas surpris de rencontrer au sein d’un même titre des sonorités rock et puissantes, pour ensuite vous laisser porter par des sons aériens et entêtants, le tout avec quelques touches d’électro. Toujours dans la même veine, Trigones Plus aborde des sujets parfois tabous, mais des sujets qui  touchent ­avant tout les membres.

01   L’OMBRE DE L’HORLOGE

02   LE GRAND VOYAGEUR

03   BLACK HORSE

04   INTERNAUTE INTERNÉ

05   SIGNATAIRE

06   LE MANTEAU ROUGE

07   COUSUE DE FILS D’OR

08   LA VEUVE NOIRE

09   MON ARMURE

10   HARMONIE

Musique Sans Consentement Trigones Plus Groupe Musique Rock

SANS CONSENTEMENT

Sortie : 2017
Label : MKS PRODUCTION

Musique : Trigones Plus
Paroles : Cynthia Marufo

L’EP «Sans Consentement» propose des textes toujours en français, travaillés, mélangés à l’énergie du son rock anglo saxon, le tout sur une atmosphère musicale sombre. Les Trigones Plus expriment à travers «Sans consentement» un besoin de s’affranchir, et invitent son interlocuteur à se poser des questions sur soi-même ou sur le monde qui l’entour.

01   EN VERRES ET CONTRE TOI

02   SANS CONSENTEMENT

03   CONFFESION D’UN FIDÈLE

04   À MA MERCI

05   ALICE

Musique Parole L'Ombre de l'horloge Trigones Plus Groupe Musique Rock L’Ombre de l’horloge

Blank

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai

Face à ton miroir je me dévoilerai

À mes heures perdues

Je t’ai jadis invité

Sur une valse éperdue

Entre remords et regrets

De ces émois conjugués

Je savais l’intempérie

Mais je n’avais la mainmise

En cet instant

Je passe

Omniprésent

J’efface

Je suis celui qui loge

Dans l’ombre de l’horloge

Dont le doigt te menace

Et te dit « souviens-toi »

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai

Face à ton miroir je me dévoilerai

Alors te gagnera l’indignation

Quand sur ta peau aux vestiges de velours

Sans vertu se dénuderont

Les stigmates du compte à rebours

Je panserai tes plaies

Bien qu’à travers l’errance

Je ferai taire ton existence

Refrain

L'OMBRE DE L'HORLOGE

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai

À mes heures perdues
Je t’ai jadis invité
Sur une valse éperdue
Entre remords et regrets
De ces émois conjugués
Je savais l’intempérie
Mais je n’avais la mainmise

En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai

Alors te gagnera l’indignation
Quand sur ta peau aux vestiges de velours
Sans vertu se dénuderont
Les stigmates du compte à rebours
Je panserai tes plaies
Bien qu’à travers l’errance
Je ferai taire ton existence

En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »

LE GRAND VOYAGEUR

Viscéralement solitaire
La parole peu familière
Le grand voyageur
Parfois sans pudeur
Se dit « à quoi bon ?
Je suis ici déraison »
Se jette à corps perdu
Vers d’intimes étendues

Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore vers d’intimes étendues

Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore et encore à corps perdu

Départ symptomatique
Semblable à nul autre pareil
D’un voyageur atypique
En qui le syndrome s’éveille
Traversée autistique
Sur laquelle les astres veillent
À la promesse de l’aube

À la promesse de l’aube…

Au gré de ses obsessions
Vagabonde l’électron
Le grand voyageur
Aux dansantes humeurs
Se demande pourquoi
Là-bas lui seul a la clé
Se jette à corps perdu
Vers d’intimes étendues

Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore vers d’intimes étendues

Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore et encore à corps perdu

Départ symptomatique
Semblable à nul autre pareil
D’un voyageur atypique
En qui le syndrome s’éveille
Traversée autistique
Sur laquelle les astres veillent
À la promesse de l’aube

BLACK HORSE

Dans les méandres
De la tourmente
Se dessinent au loin
Les courbes du Black Horse

L’étalon à vive allure
Dans ma direction s’aventure
S’ est insurgée ma chair
À cette seule chimère

Avant que ne sonne le glas
La cavale ou le combat
Or croiser le fer
Me semble salutaire

Cabré
Le regard acéré
Sans blasphème aucun
Mais avec affront certain
Sous la pénombre l’animal
Me défie à âmes égales

Harnaché au souffle vital
Il me faut dompter le mâle
Qui hante le sanctuaire
De tous mes travers

Désormais je lui condamne
Le grand galop sur mon âme
Mes affres avortées
Je m’ordonne fidèle cavalier
Rênes entre les mains
Sanglées jusqu’à ne faire qu’un
Pour bafouer de plus belle
Mes carcans rituels

Désormais je lui condamne
Le grand galop sur mon âme
Mes affres avortées
Je m’ordonne fidèle cavalier
Rênes entre les mains
Sanglées jusqu’à ne faire qu’un
Pour bafouer de plus belle
Mes carcans rituels

INTERNAUTE INTERNÉ

Depuis cette chambre
Aux cloisons capitonnées
Prescrite pour ces membres
Au comportement social exacerbé
Chaque matin je consulte
Ils me suivent et m’auscultent
Depuis cette chambre

La cam m’isole
Mais me console
Quand seuls les murs me répondent
Internaute interné
Alors je vole
La vie d’idole
Hanté par le « J’aime donc je suis  »
Internaute interné

Saisi de schizophrénie
Défilent les profils
À haut débit
Au cœur de l’asile

Il y a là dans ma démence
La folle espérance
D’être l’homme fort du forum
L’homme fort du forum

Je navigue à m’en noyer
Enfermé de mon propre gré
Je voudrais cependant
Me voir aux abonnés absents

Je navigue
Je navigue à m’en noyer
Je voudrais cependant
Me voir aux abonnés absents

Je navigue
Je navigue à m’en noyer
Enfermé
Enfermé de mon plein gré

La cam m’isole
Mais me console
Quand seuls les murs me répondent
Internaute interné
Alors je vole
La vie d’idole
Hanté par le « J’aime donc je suis  »
Internaute interné

SIGNATAIRE

Diplomate toi mon frère
Oui toi l’homme qui s’affaire
À nos affaires étrangères

Diplomate toi mon frère
Qui défend nos intérêts
Tout en préservant la paix

Diplomate immunisé
Afin de protéger
Sans pieds et poings liés

Bénie soit l’immunité diplomatique
Bannie soit l’impunité médiocratique

Marianne
Un chef-d’œuvre au supplice
Ambassadrice
Souillée par son fils
Marianne signataire
De l’universelle
Déclaration des droits de l’homme

Tes désirs font désordre
Lorsqu’ils sont de l’ordre
De déflorer de jeunes pousses
Sans personne à tes trousses
Dès lors que tu t’octroies
Le droit de prendre comme proie
Ton égal pour esclavage
Tapi dans l’immunité
Tes principes prennent congé

Marianne
Un chef-d’œuvre au supplice
Ambassadrice
Souillée par son fils
Marianne signataire
De l’universelle
Déclaration des droits de l’homme

Les abus consulaires
Sont des putains
Dont les minisphères
Se frottent les mains
Mais prends garde mon frère
Le temps d’une gloire n’est rien
Face à la gloire du temps

Déclaration article 2 :
Chacun peut se prévaloir de tous les droits […] proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment […] fondée sur le statut politique.

LE MANTEAU ROUGE

Père Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec tes jouets par milliers
N’oublie pas de m’apporter
Ce que j’ai vu à la télé
Ce que j’ai vu à la télé

On m’a donné beaucoup de choix
Mais c’est Mickey que j’ai choisi
Il y a tant de magie
Sur le sourire de ma souris
Quand je la vois en magasin
Je cours lui faire un gros câlin
Mes parents me crient « reste là »
Mais la pub dit que c’est pour moi

Ce manteau rouge cache l’enfer du décor
Des crocs qui allègrement dévorent
Le marché de l’innocence
Le marché de l’indécence

Pour Noël
Quand je descendrai du ciel
Avec mes produits par milliers
J’aurai moi-même décidé
Ce que tu m’as commandé

Tu pourras aussi remercier
Les nombreux lutins de ton âge
Qui tout au long de l’année
Sans relâche sont à l’ouvrage
Dans ma fabrique de toc
Dont tu écouleras le stock

Ce manteau rouge cache l’enfer du décor
Des crocs qui allègrement dévorent
Le marché de l’innocence
Le marché de l’indécence

COUSUE DE FILS D'OR

Ce qui me plait dans mon métier
Être égérie de couturier
Fier de défiler chaque soir
Vêtu d’une œuvre d’art
J’y clame mon amour singulier
Envers le domaine animalier
Je me sais les mains maculées de son sang
Mais mon prestige est bien plus important

Ainsi sont les idéaux
D’un classieux troupeau
Disciple de la mutilation
Sur votre peau
J’appose le sceau
De la profanation

Ce qui me plait dans mon métier
La bravoure du couturier
Faire du faible un accessoire
Exhibé lors de nos messes noires
Collection automne/hiver
Aux tendances mortifères
J’aime l’immondice cousue de fils d’or
J’aime son talent pour la mort
Son talent pour la mort
Cousue de fils d’or
Son talent pour la mort

Ainsi sont les idéaux
D’un classieux troupeau
Disciple de la mutilation
Sur votre peau
J’appose le sceau
De la profanation

Ce qui me plait dans mon métier
Sa clientèle raffinée
Se saignant aux quatre veines
Pour en faire couler par centaines
Se saignant aux quatre veines
Quitte à perdre de son âme humaine
C’est une clientèle toujours à la page
Afin d’assouvir une passion nécrophage

LA VEUVE NOIRE

Un corps sculpté dans le noir de l’ébène
Un regard pénétrant digne de milliers d’yeux
Une touche de rouge échappée de l’éden
Une éloquence déroutant les cieux

Pour sa parade nuptiale
La belle tisse sa toile
Peu à peu l’étrangère
Se mue en familière
Librement séquestré
Cocon de volupté
Elle a mordu mon cœur
D’une divine douleur
Épris dans ses filets
Je me suis attaché
Mais de la belle à la bête
Il n’y a qu’un pas

Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes

Au fil des saisons
En elle se révèle
Le venin mortel
De l’humiliation
Craignant la crise je m’écrase
Mais mon mutisme l’embrase
Elle fait pleurer mon sang
Au flux d’un torrent
Puis se tait le vacarme
Puis se tait le vacarme
Ses larmes armées de charme
Encore me désarment

Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes

Chez les mâles de mon espèce
Subir les coups de sa maîtresse
Est l’ultime faiblesse
Hommes ou femmes ainsi meurtris
Exposez le non-dit
Faisons écho de l’ecchymose

MON ARMURE

Dès ses premiers pas
L’armure enlace son soldat
Elle donne naissance
À mon assurance
Sur ce sentier embrumé
Je m’apparente au bouclier
Hérite de son ardeur
Pour parer toute frayeur

Si je traverse une zone
Fiévreuse et désastreuse
Si la nuit tombe et m’assiège
De ses songes les plus sombres
Si j’ai froid de vivre
Que j’accoste la dérive
Mon armure me murmure
De son acier délicat
Avance
Avance

Je vois en mes parents
Cette tenue de combattant
Il est trois mots que je dis peu
À la pudeur j’ai fait mes vœux
Mais ils raisonnent à chaque instant
Pour ma tenue de combattant

Pour ma tenue de combattant…

HARMONIE

En Trigones Plus se loge
L’Ombre de l’Horloge
Qui tant de mois
A rythmé la danse
Et ancré la voie
De notre existence

Ces airs que l’on respire
Leurs senteurs du souvenir
Se fixent au creux de nos thorax
Impatience du lendemain
Des rendez-vous prochains

Entre doutes
Et certitudes
Entre accords
Et désaccords
Il nous fallait
Composer

Ces airs que l’on respire
Leurs senteurs du souvenir
Se fixent au creux de nos thorax
Impatience du lendemain
Des rendez-vous prochains

La mélodie
Donne vie aux mots
Et les mots traduisent
La mélodie
Notre harmonie…

Musique Parole Sans Consentement Trigones Plus Groupe Musique Rock SANS CONSENTEMENT

Blank

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai

Face à ton miroir je me dévoilerai

À mes heures perdues

Je t’ai jadis invité

Sur une valse éperdue

Entre remords et regrets

De ces émois conjugués

Je savais l’intempérie

Mais je n’avais la mainmise

En cet instant

Je passe

Omniprésent

J’efface

Je suis celui qui loge

Dans l’ombre de l’horloge

Dont le doigt te menace

Et te dit « souviens-toi »

Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai

Face à ton miroir je me dévoilerai

Alors te gagnera l’indignation

Quand sur ta peau aux vestiges de velours

Sans vertu se dénuderont

Les stigmates du compte à rebours

Je panserai tes plaies

Bien qu’à travers l’errance

Je ferai taire ton existence

Refrain

EN VERRES ET CONTRE TOI
Dès l’aube lui est adressée
La plus tenace des pensées
Que le temps me semble statique
Ravalant ce désir frénétique
Vers lequel je me fraye un chemin
Vers des rendez-vous clandestins
Il me faudra garder le sourire
Avant d’enfin lui parvenir

Alors je tends les lèvres
Et je laisse couler

Est venu l’instant attendu
De retrouvailles emplies d’abus
Quand bien même cet abord me nuit
Au contact la décence s’oublie
Comprenez qu’autant de chaleur
Comblera l’arctique intérieur
Lorsque l’effluve m’étourdit
Je m’éprends par tant d’euphorie

Alors je tends les lèvres
Et je laisse couler

Quand le spiritueux s’évapore
Que je me vois commettre l’impair
Du tête-à-tête face à mon verre
Et ce une fois de plus à tort
J’éprouve le confus plaisir
De boire pour oublier l’ivresse
De la liqueur devenue maîtresse
Me brisant l’audace de m’en sortir

SANS CONSENTEMENT
J’entends volontiers votre somme
Acquiesce qu’elle est de deux hommes
Permettez-moi que j’expose
À ceux qui en font névrose

Ecorchez la faille d’une société
Avide de cases à étiqueter
Ecorchez la faille d’une société
Avide de cases à étiqueter
L’habitude est mauvaise dent
Arrachez-la sans consentement

Nous ne saurions donner du sens
À l’absence de tolérance
Car nous embrassons l’offense
Et saluons la divergence

Il serait de bon ton
Que de baisser le son
Quand vient l’affirmation
De son orientation

Mais serait-il de bon goût
De faire preuve de dégoût
Lorsque vos yeux se posent
Devant ces deux hommes qui osent

CONFESSION D'UN FIDÈLE
Enfant de prostration
Au gré de mes démons
Me caresse l’idée
Prise à la volée
De charmer le céleste
Dans l’attente d’un geste
Mais le temps lui s’enfuit
Puis la prière s’oublie
Lorsque pris de stupeur
On m’embrase le cœur
Se consume le doute
Se dessine ma route
Je me sens courtisé
Je me vois appelé
Par delà tout mon être
à devenir prêtre

Un beau jour le ciel
S’effondra sur ma quête
Quand sur cette fidèle
Se figea ma silhouette
La stupeur, vieille amie
Susurre qu’en cet autrui
En ce fruit défendu
Se cache autre salut
Et le temps lui s’enfuit
Mais l’amour ne s’oublie
Je ne confesse ici
La galante aventure
Mais l’union qui perdure
L’union sans indécis
Je ne veux faire le choix
Entre mes vœux et toi

Telle Marie-Madelaine
La paroissienne est mienne
Me retire l’hostie
De la bouche et sourit
Pour enfin déposer
La finesse d’un baiser
Elle accorda ses ailes
En vue du septième ciel
Façonne sa plastique
D’ouvrages romantiques
Et j’entre alors en jeu
Et Jouis de sa foi
Du désir d’être deux
Né celui d’être trois
Bravons les barrières
Jusqu’en pleine lumière

L’on me blâme du péché
Pour mon âme éprouvée
L’on accuse la chaire
De perverses œillères
Pardonnez-moi mon père
Je suis genoux à terre
Mais comprenez combien
Il n’est bon chrétien
De retrancher cette âme
Pour l’amour d’une femme
Je sais l’orage qui
S’abat en épouvante
Sur Rome l’insolente
En devenant ainsi
Risée de tout abbé
Ce pour avoir osé

À MA MERCI
Délecte la phobie
Déclare-toi à ma merci
Je ne sais que trop bien
Manœuvrer vers le déclin
Abaisse plus bas le cil
Mon regard jouera le tien
D’un aveuglement facile
Tu recherches une main
Étreins alors la mienne
Et vois là où je te mène…

Offre-moi ta voix
Qu’en toi régisse ma loi
Offre-moi ta foi
Qu’en toi régisse ma loi

Mais qu’importe où je te mène
De ton destin j’ai les rênes
Lui que tu crois incertain
Un libre arbitre défunt
Étrangle ton intuition
Ta propre réflexion
Concède mon intrusion
Au nom de ta protection

ALICE
Quel enchantement dans votre œil mon cher Lewis
Peut-être cette toile vierge et si propice
Ainsi fût-elle la plus belle des esquisses
À qui elle offrira plus que le nom d’Alice

Ne me quitte plus ce fameux jour en gondole
Et ne vous quitte plus mon flash bénévole
Mais sachez bien que de vos sœurs aux armes folles
Vous êtes ô combien l’unique que je désole

De grâce, venez donc plier sous le vice
N’ayez crainte de déposer l’auréole
Et tirez gloire alors du nom qui s’immisce
Loin au-delà des mœurs les plus frivoles

Séduisez le maître
Allez juste un kiss Alice
Regardez l’objectif
Allez juste un kiss
Déchirez le chanvre
Allez juste un kiss Alice
Séduisez le maître

Qui mieux qu’Humbert pour partager votre délice
L’eau qui naquit de son lit lui dis je suis « ta »
Car il y a en Lolita un je ne sais quoi
Entre le supplice et le divin calice
Le pays des merveilles écume toutes ses joies
Des plus douces saisons et ce sans un effroi
Nullement plus mûres que dix ou douze printemps
Il était une fois, ces êtres de tout temps

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