musique
AVEC LE TEMPS
Sortie : 2024
Label : MKS Production
Musique : Léo Ferré
Paroles : Léo Ferré
Cette reprise s’inscrit comme une suite logique au précédent album «L’ombre de l’Horloge» qui explorait déjà la thématique du temps. En revisitant ce classique, le trio souhaite rendre hommage à l’héritage artistique de Léo Ferré tout en y apportant sa propre interprétation.
| le clip |
L’OMBRE DE L’HORLOGE
Sortie : 2021
Label : MKS Production
Musique : Trigones Plus
Paroles : Cynthia Marufo
Dans ce premier album, ne soyez pas surpris de rencontrer au sein d’un même titre des sonorités rock et puissantes, pour ensuite vous laisser porter par des sons aériens et entêtants, le tout avec quelques touches d’électro. Toujours dans la même veine, Trigones Plus aborde des sujets parfois tabous, mais des sujets qui touchent avant tout les membres.
01 L’OMBRE DE L’HORLOGE
02 LE GRAND VOYAGEUR
03 BLACK HORSE
04 INTERNAUTE INTERNÉ
05 SIGNATAIRE
06 LE MANTEAU ROUGE
07 COUSUE DE FILS D’OR
08 LA VEUVE NOIRE
09 MON ARMURE
10 HARMONIE
SANS CONSENTEMENT
Sortie : 2017
Label : MKS Production
Musique : Trigones Plus
Paroles : Cynthia Marufo
L’EP «Sans Consentement» propose des textes toujours en français, travaillés, mélangés à l’énergie du son rock anglo saxon, le tout sur une atmosphère musicale sombre. Les Trigones Plus expriment à travers «Sans consentement» un besoin de s’affranchir, et invitent son interlocuteur à se poser des questions sur soi-même ou sur le monde qui l’entour.
01 EN VERRES ET CONTRE TOI
02 SANS CONSENTEMENT
03 CONFFESION D’UN FIDÈLE
04 À MA MERCI
05 ALICE
L’Ombre de l’horloge
Blank
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
À mes heures perdues
Je t’ai jadis invité
Sur une valse éperdue
Entre remords et regrets
De ces émois conjugués
Je savais l’intempérie
Mais je n’avais la mainmise
En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
Alors te gagnera l’indignation
Quand sur ta peau aux vestiges de velours
Sans vertu se dénuderont
Les stigmates du compte à rebours
Je panserai tes plaies
Bien qu’à travers l’errance
Je ferai taire ton existence
Refrain
L'OMBRE DE L'HORLOGE
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
À mes heures perdues
Je t’ai jadis invité
Sur une valse éperdue
Entre remords et regrets
De ces émois conjugués
Je savais l’intempérie
Mais je n’avais la mainmise
En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
Alors te gagnera l’indignation
Quand sur ta peau aux vestiges de velours
Sans vertu se dénuderont
Les stigmates du compte à rebours
Je panserai tes plaies
Bien qu’à travers l’errance
Je ferai taire ton existence
En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »
LE GRAND VOYAGEUR
Viscéralement solitaire
La parole peu familière
Le grand voyageur
Parfois sans pudeur
Se dit « à quoi bon ?
Je suis ici déraison »
Se jette à corps perdu
Vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore et encore à corps perdu
Départ symptomatique
Semblable à nul autre pareil
D’un voyageur atypique
En qui le syndrome s’éveille
Traversée autistique
Sur laquelle les astres veillent
À la promesse de l’aube
À la promesse de l’aube…
Au gré de ses obsessions
Vagabonde l’électron
Le grand voyageur
Aux dansantes humeurs
Se demande pourquoi
Là-bas lui seul a la clé
Se jette à corps perdu
Vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Se jette vers d’intimes étendues
Encore et encore à corps perdu
Encore et encore à corps perdu
Départ symptomatique
Semblable à nul autre pareil
D’un voyageur atypique
En qui le syndrome s’éveille
Traversée autistique
Sur laquelle les astres veillent
À la promesse de l’aube
BLACK HORSE
Dans les méandres
De la tourmente
Se dessinent au loin
Les courbes du Black Horse
L’étalon à vive allure
Dans ma direction s’aventure
S’ est insurgée ma chair
À cette seule chimère
Avant que ne sonne le glas
La cavale ou le combat
Or croiser le fer
Me semble salutaire
Cabré
Le regard acéré
Sans blasphème aucun
Mais avec affront certain
Sous la pénombre l’animal
Me défie à âmes égales
Harnaché au souffle vital
Il me faut dompter le mâle
Qui hante le sanctuaire
De tous mes travers
Désormais je lui condamne
Le grand galop sur mon âme
Mes affres avortées
Je m’ordonne fidèle cavalier
Rênes entre les mains
Sanglées jusqu’à ne faire qu’un
Pour bafouer de plus belle
Mes carcans rituels
Désormais je lui condamne
Le grand galop sur mon âme
Mes affres avortées
Je m’ordonne fidèle cavalier
Rênes entre les mains
Sanglées jusqu’à ne faire qu’un
Pour bafouer de plus belle
Mes carcans rituels
INTERNAUTE INTERNÉ
Depuis cette chambre
Aux cloisons capitonnées
Prescrite pour ces membres
Au comportement social exacerbé
Chaque matin je consulte
Ils me suivent et m’auscultent
Depuis cette chambre
La cam m’isole
Mais me console
Quand seuls les murs me répondent
Internaute interné
Alors je vole
La vie d’idole
Hanté par le « J’aime donc je suis »
Internaute interné
Saisi de schizophrénie
Défilent les profils
À haut débit
Au cœur de l’asile
Il y a là dans ma démence
La folle espérance
D’être l’homme fort du forum
L’homme fort du forum
Je navigue à m’en noyer
Enfermé de mon propre gré
Je voudrais cependant
Me voir aux abonnés absents
Je navigue
Je navigue à m’en noyer
Je voudrais cependant
Me voir aux abonnés absents
Je navigue
Je navigue à m’en noyer
Enfermé
Enfermé de mon plein gré
La cam m’isole
Mais me console
Quand seuls les murs me répondent
Internaute interné
Alors je vole
La vie d’idole
Hanté par le « J’aime donc je suis »
Internaute interné
SIGNATAIRE
Diplomate toi mon frère
Oui toi l’homme qui s’affaire
À nos affaires étrangères
Diplomate toi mon frère
Qui défend nos intérêts
Tout en préservant la paix
Diplomate immunisé
Afin de protéger
Sans pieds et poings liés
Bénie soit l’immunité diplomatique
Bannie soit l’impunité médiocratique
Marianne
Un chef-d’œuvre au supplice
Ambassadrice
Souillée par son fils
Marianne signataire
De l’universelle
Déclaration des droits de l’homme
Tes désirs font désordre
Lorsqu’ils sont de l’ordre
De déflorer de jeunes pousses
Sans personne à tes trousses
Dès lors que tu t’octroies
Le droit de prendre comme proie
Ton égal pour esclavage
Tapi dans l’immunité
Tes principes prennent congé
Marianne
Un chef-d’œuvre au supplice
Ambassadrice
Souillée par son fils
Marianne signataire
De l’universelle
Déclaration des droits de l’homme
Les abus consulaires
Sont des putains
Dont les minisphères
Se frottent les mains
Mais prends garde mon frère
Le temps d’une gloire n’est rien
Face à la gloire du temps
Déclaration article 2 :
Chacun peut se prévaloir de tous les droits […] proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment […] fondée sur le statut politique.
LE MANTEAU ROUGE
Père Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec tes jouets par milliers
N’oublie pas de m’apporter
Ce que j’ai vu à la télé
Ce que j’ai vu à la télé
On m’a donné beaucoup de choix
Mais c’est Mickey que j’ai choisi
Il y a tant de magie
Sur le sourire de ma souris
Quand je la vois en magasin
Je cours lui faire un gros câlin
Mes parents me crient « reste là »
Mais la pub dit que c’est pour moi
Ce manteau rouge cache l’enfer du décor
Des crocs qui allègrement dévorent
Le marché de l’innocence
Le marché de l’indécence
Pour Noël
Quand je descendrai du ciel
Avec mes produits par milliers
J’aurai moi-même décidé
Ce que tu m’as commandé
Tu pourras aussi remercier
Les nombreux lutins de ton âge
Qui tout au long de l’année
Sans relâche sont à l’ouvrage
Dans ma fabrique de toc
Dont tu écouleras le stock
Ce manteau rouge cache l’enfer du décor
Des crocs qui allègrement dévorent
Le marché de l’innocence
Le marché de l’indécence
COUSUE DE FILS D'OR
Ce qui me plait dans mon métier
Être égérie de couturier
Fier de défiler chaque soir
Vêtu d’une œuvre d’art
J’y clame mon amour singulier
Envers le domaine animalier
Je me sais les mains maculées de son sang
Mais mon prestige est bien plus important
Ainsi sont les idéaux
D’un classieux troupeau
Disciple de la mutilation
Sur votre peau
J’appose le sceau
De la profanation
Ce qui me plait dans mon métier
La bravoure du couturier
Faire du faible un accessoire
Exhibé lors de nos messes noires
Collection automne/hiver
Aux tendances mortifères
J’aime l’immondice cousue de fils d’or
J’aime son talent pour la mort
Son talent pour la mort
Cousue de fils d’or
Son talent pour la mort
Ainsi sont les idéaux
D’un classieux troupeau
Disciple de la mutilation
Sur votre peau
J’appose le sceau
De la profanation
Ce qui me plait dans mon métier
Sa clientèle raffinée
Se saignant aux quatre veines
Pour en faire couler par centaines
Se saignant aux quatre veines
Quitte à perdre de son âme humaine
C’est une clientèle toujours à la page
Afin d’assouvir une passion nécrophage
LA VEUVE NOIRE
Un corps sculpté dans le noir de l’ébène
Un regard pénétrant digne de milliers d’yeux
Une touche de rouge échappée de l’éden
Une éloquence déroutant les cieux
Pour sa parade nuptiale
La belle tisse sa toile
Peu à peu l’étrangère
Se mue en familière
Librement séquestré
Cocon de volupté
Elle a mordu mon cœur
D’une divine douleur
Épris dans ses filets
Je me suis attaché
Mais de la belle à la bête
Il n’y a qu’un pas
Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes
Au fil des saisons
En elle se révèle
Le venin mortel
De l’humiliation
Craignant la crise je m’écrase
Mais mon mutisme l’embrase
Elle fait pleurer mon sang
Au flux d’un torrent
Puis se tait le vacarme
Puis se tait le vacarme
Ses larmes armées de charme
Encore me désarment
Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes
Chez les mâles de mon espèce
Subir les coups de sa maîtresse
Est l’ultime faiblesse
Hommes ou femmes ainsi meurtris
Exposez le non-dit
Faisons écho de l’ecchymose
MON ARMURE
Dès ses premiers pas
L’armure enlace son soldat
Elle donne naissance
À mon assurance
Sur ce sentier embrumé
Je m’apparente au bouclier
Hérite de son ardeur
Pour parer toute frayeur
Si je traverse une zone
Fiévreuse et désastreuse
Si la nuit tombe et m’assiège
De ses songes les plus sombres
Si j’ai froid de vivre
Que j’accoste la dérive
Mon armure me murmure
De son acier délicat
Avance
Avance
Je vois en mes parents
Cette tenue de combattant
Il est trois mots que je dis peu
À la pudeur j’ai fait mes vœux
Mais ils raisonnent à chaque instant
Pour ma tenue de combattant
Pour ma tenue de combattant…
HARMONIE
En Trigones Plus se loge
L’Ombre de l’Horloge
Qui tant de mois
A rythmé la danse
Et ancré la voie
De notre existence
Ces airs que l’on respire
Leurs senteurs du souvenir
Se fixent au creux de nos thorax
Impatience du lendemain
Des rendez-vous prochains
Entre doutes
Et certitudes
Entre accords
Et désaccords
Il nous fallait
Composer
Ces airs que l’on respire
Leurs senteurs du souvenir
Se fixent au creux de nos thorax
Impatience du lendemain
Des rendez-vous prochains
La mélodie
Donne vie aux mots
Et les mots traduisent
La mélodie
Notre harmonie…
SANS CONSENTEMENT
Blank
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
À mes heures perdues
Je t’ai jadis invité
Sur une valse éperdue
Entre remords et regrets
De ces émois conjugués
Je savais l’intempérie
Mais je n’avais la mainmise
En cet instant
Je passe
Omniprésent
J’efface
Je suis celui qui loge
Dans l’ombre de l’horloge
Dont le doigt te menace
Et te dit « souviens-toi »
Sans qu’il n’y paraisse je m’installerai
Face à ton miroir je me dévoilerai
Alors te gagnera l’indignation
Quand sur ta peau aux vestiges de velours
Sans vertu se dénuderont
Les stigmates du compte à rebours
Je panserai tes plaies
Bien qu’à travers l’errance
Je ferai taire ton existence
Refrain
EN VERRES ET CONTRE TOI
La plus tenace des pensées
Que le temps me semble statique
Ravalant ce désir frénétique
Vers lequel je me fraye un chemin
Vers des rendez-vous clandestins
Il me faudra garder le sourire
Avant d’enfin lui parvenir
Alors je tends les lèvres
Et je laisse couler
Est venu l’instant attendu
De retrouvailles emplies d’abus
Quand bien même cet abord me nuit
Au contact la décence s’oublie
Comprenez qu’autant de chaleur
Comblera l’arctique intérieur
Lorsque l’effluve m’étourdit
Je m’éprends par tant d’euphorie
Alors je tends les lèvres
Et je laisse couler
Quand le spiritueux s’évapore
Que je me vois commettre l’impair
Du tête-à-tête face à mon verre
Et ce une fois de plus à tort
J’éprouve le confus plaisir
De boire pour oublier l’ivresse
De la liqueur devenue maîtresse
Me brisant l’audace de m’en sortir
SANS CONSENTEMENT
Acquiesce qu’elle est de deux hommes
Permettez-moi que j’expose
À ceux qui en font névrose
Ecorchez la faille d’une société
Avide de cases à étiqueter
Ecorchez la faille d’une société
Avide de cases à étiqueter
L’habitude est mauvaise dent
Arrachez-la sans consentement
Nous ne saurions donner du sens
À l’absence de tolérance
Car nous embrassons l’offense
Et saluons la divergence
Il serait de bon ton
Que de baisser le son
Quand vient l’affirmation
De son orientation
Mais serait-il de bon goût
De faire preuve de dégoût
Lorsque vos yeux se posent
Devant ces deux hommes qui osent
CONFESSION D'UN FIDÈLE
Au gré de mes démons
Me caresse l’idée
Prise à la volée
De charmer le céleste
Dans l’attente d’un geste
Mais le temps lui s’enfuit
Puis la prière s’oublie
Lorsque pris de stupeur
On m’embrase le cœur
Se consume le doute
Se dessine ma route
Je me sens courtisé
Je me vois appelé
Par delà tout mon être
à devenir prêtre
Un beau jour le ciel
S’effondra sur ma quête
Quand sur cette fidèle
Se figea ma silhouette
La stupeur, vieille amie
Susurre qu’en cet autrui
En ce fruit défendu
Se cache autre salut
Et le temps lui s’enfuit
Mais l’amour ne s’oublie
Je ne confesse ici
La galante aventure
Mais l’union qui perdure
L’union sans indécis
Je ne veux faire le choix
Entre mes vœux et toi
Telle Marie-Madelaine
La paroissienne est mienne
Me retire l’hostie
De la bouche et sourit
Pour enfin déposer
La finesse d’un baiser
Elle accorda ses ailes
En vue du septième ciel
Façonne sa plastique
D’ouvrages romantiques
Et j’entre alors en jeu
Et Jouis de sa foi
Du désir d’être deux
Né celui d’être trois
Bravons les barrières
Jusqu’en pleine lumière
L’on me blâme du péché
Pour mon âme éprouvée
L’on accuse la chaire
De perverses œillères
Pardonnez-moi mon père
Je suis genoux à terre
Mais comprenez combien
Il n’est bon chrétien
De retrancher cette âme
Pour l’amour d’une femme
Je sais l’orage qui
S’abat en épouvante
Sur Rome l’insolente
En devenant ainsi
Risée de tout abbé
Ce pour avoir osé
À MA MERCI
Déclare-toi à ma merci
Je ne sais que trop bien
Manœuvrer vers le déclin
Abaisse plus bas le cil
Mon regard jouera le tien
D’un aveuglement facile
Tu recherches une main
Étreins alors la mienne
Et vois là où je te mène…
Offre-moi ta voix
Qu’en toi régisse ma loi
Offre-moi ta foi
Qu’en toi régisse ma loi
Mais qu’importe où je te mène
De ton destin j’ai les rênes
Lui que tu crois incertain
Un libre arbitre défunt
Étrangle ton intuition
Ta propre réflexion
Concède mon intrusion
Au nom de ta protection
ALICE
Peut-être cette toile vierge et si propice
Ainsi fût-elle la plus belle des esquisses
À qui elle offrira plus que le nom d’Alice
Ne me quitte plus ce fameux jour en gondole
Et ne vous quitte plus mon flash bénévole
Mais sachez bien que de vos sœurs aux armes folles
Vous êtes ô combien l’unique que je désole
De grâce, venez donc plier sous le vice
N’ayez crainte de déposer l’auréole
Et tirez gloire alors du nom qui s’immisce
Loin au-delà des mœurs les plus frivoles
Séduisez le maître
Allez juste un kiss Alice
Regardez l’objectif
Allez juste un kiss
Déchirez le chanvre
Allez juste un kiss Alice
Séduisez le maître
Qui mieux qu’Humbert pour partager votre délice
L’eau qui naquit de son lit lui dis je suis « ta »
Car il y a en Lolita un je ne sais quoi
Entre le supplice et le divin calice
Le pays des merveilles écume toutes ses joies
Des plus douces saisons et ce sans un effroi
Nullement plus mûres que dix ou douze printemps
Il était une fois, ces êtres de tout temps